Agir contre les violences faites aux femmes en Belgique : Un devoir collectif de sensibilisation avec l’Opération Ruban Blanc

Aujourd’hui, en Belgique, une réalité alarmante se dessine : 36 % des femmes ont déjà été victimes de violences physiques et/ou sexuelles au moins une fois dans leur vie, tandis que 24 % ont subi des violences de la part de leur compagnon. Ces chiffres soulignent la nécessité urgente de sensibiliser la société, en particulier les jeunes, sur les notions de consentement, de limites, de harcèlement et de violences psychologiques et physiques.

Il est impératif d’initier filles et garçons aux concepts fondamentaux du respect mutuel et du consentement dès leur adolescence. En enseignant ces valeurs, nous les dotons des outils nécessaires pour reconnaître et éviter les comportements inappropriés, tout en les informant sur les actions à entreprendre s’ils sont victimes ou témoins de situations dérangeantes. La prévention précoce peut être un rempart efficace contre les violences futures.

De plus, notons que la lutte contre les violences faites aux femmes ne doit pas reposer uniquement sur les épaules des victimes. Il s’agit d’un devoir collectif d’apprendre à dire NON à toute forme de violence, que ce soit physique ou morale. En érigeant le respect au rang de valeur fondamentale dans nos relations, nous contribuons à créer une société où chacun peut s’épanouir sans craindre les conséquences dévastatrices de la violence.

Sensibiliser la société à ces questions ne se limite pas à dénoncer les chiffres alarmants. Il est essentiel de mettre en place des programmes éducatifs qui abordent ouvertement les thèmes du consentement, des limites et des différentes formes de violences. Les écoles, les institutions et les organisations peuvent jouer un rôle central dans la diffusion de ces connaissances cruciales.

Face à cette réalité troublante, chacun de nous doit se poser la question : “Et si c’était ta mère ?”

D’où la campagne de sensibilisation lancée par la Province du Brabant wallon. Cette interrogation simple mais puissante rappelle que derrière chaque statistique se cache une personne, une mère, une sœur, une amie. Agir contre les violences faites aux femmes devient ainsi un appel à l’action, une invitation à créer une société où le respect, l’éducation et la sensibilisation sont les piliers de nos relations.