Face au manque de lieux pour accueillir les mouvements de jeunesse, la ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles Valérie Glatiny et l’Association des Provinces Wallonnes (APW) se sont mobilisés. 

En février dernier, les différentes fédérations de mouvements de jeunesse tiraient la sonnette d’alarme : 424 groupes étaient toujours sans endroit de camps pour l’été 2023. Quelques mois plus tard, il ne reste plus qu’une vingtaine d’endroits de camp à trouver.

Il faut dire que la ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles Valérie Glatigny et le Président de l’APW, Tanguy Stuckens, ont marqué leur soutien aux mouvements de jeunesse dans leur recherche d’endroits de camps pour cet été. La ministre a en effet obtenu une série de mesures pour aider concrètement les mouvements de jeunesse (lire ci-dessous). De son côté, l’APW a notamment sensibilisé les provinces aux outils mis à la disposition des villes et des communes pour accueillir des camps cet été et aux leviers à activer.

« Il est important de soutenir nos mouvements de jeunesse dans leur recherche d’endroits de camps, souligne la ministre de la jeunesse Valérie Glatigny.  « Outre un soutien financier, nous avons conclu une convention avec l’ASBL‘ Atout camps’ afin d’améliorer l’accompagnement des mouvements de jeunesse et leur permettre de trouver plus facilement des sites pour l’organisation de leurs camps d’été. Il est essentiel que les acteurs les plus à même de leur fournir les pâtures et les infrastructures nécessaires, tels que les pouvoirs locaux, les établissements scolaires et les agriculteurs puissent être informés de l’existence de ces des différents outils qui leur permettraient de contribuer au maintien de ces activités de jeunesse dans un respect et un enrichissement mutuels. »

Mise à disposition des infrastructures provinciales

L’APW encourage également les provinces à mettre à disposition des mouvements de jeunesse les infrastructures provinciales. La démarche de l’Association des provinces wallonnes est donc extrêmement positive. Elle contribue à soutenir les mouvements de jeunesse afin de les aider à trouver davantage d’endroits pour leurs camps d’été.

Le Président de l’Association des Provinces Wallonnes Tanguy Stuckens : «La province est un échelon utile pour soutenir les mouvements de jeunesse dans leurs recherches de lieux de camps. Elle connait son territoire en profondeur et peut contacter facilement tous les acteurs impliqués dans une démarche supracommunale tout en relayant les messages des autres niveaux de pouvoirs. De plus, la province offre des ressources logistiques et financières précieuses pour résoudre les défis liés à la recherche d’espaces adaptés, via son propre patrimoine. »

Rappel des initiatives de la ministre:

La ministre a obtenu une série de mesures pour aider concrètement les mouvements de jeunesse :

⦁    Deux appels à projets permettant aux mouvements de jeunesse de réaliser des travaux de rénovation et de mise en conformité d’infrastructures susceptibles d’accueillir des camps (2,5 millions d’euros)

⦁    Le renforcement, via une convention, de l’ASBL “Atouts camps”, qui accompagne les mouvements de jeunesse et les acteurs souhaitant mettre à leur disposition des endroits de camps, afin d’assurer la qualité de ceux-ci (220.000 euros)

Cela comprend aussi l’identification d’endroits de camps situés dans des zones moins souvent plébiscitées afin d’offrir un plus large éventail de sites potentiels aux mouvements de jeunesse.

Sensibilisation d’autres ministres et partenaires des mouvements de jeunesse :

La ministre a sensibilisé plusieurs responsables avec des retours souvent positifs de leur part :

⦁    Le ministre wallon des Pouvoirs locaux, qui a, quelques jours après l’envoi de notre courrier, adopté une circulaire adressée aux pouvoirs locaux leur rappelant les différents outils facilitant la mise à disposition d’endroits de camps au bénéfice des mouvements de jeunesse

⦁    Le ministre flamand de la Jeunesse, qui a en réponse annoncé la mise en place une page web en français visant à faciliter la détection d’endroits de camps de l’autre côté de la frontière linguistique ;

⦁    L’Union des villes et communes de Wallonie, qui a créé une page web spécialement dédiée aux pouvoirs locaux reprenant l’ensemble des informations précitées

⦁    La Fédération Wallonne de l’Agriculture : le magazine Plein Champs a permis de relayer auprès des membres de la FWA les différents outils et avantages visant à permettre la mise à disposition de pâtures aux mouvements de jeunesse.

⦁    Rencontre avec les gouverneurs et bourgmestres de chaque province wallonne, sous la houlette de Pierre-Yves Jeholet, en présence des mouvements de jeunesse, afin de sensibiliser les autorités locales à la recherche d’endroits de camps.