Le Brabant wallon présente un budget 2024 sain, maîtrisé et visionnaire

Un budget à l’équilibre, avec un bonus prévisionnel de 454.483,95 euros. Et cela, sans avoir augmenté l’impôt, abandonné des compétences ou procédé à des licenciements. Malgré l’augmentation de sa part du financement de la zone de secours, le Brabant wallon présente, une fois encore, un budget sain. La preuve d’une gestion efficace qui combine économies, vision et développement.

Fiscalité inchangée

La recette principale du budget du Brabant wallon est issue du centime additionnel au précompte immobilier et représente un peu plus de la moitié des recettes totales du budget ordinaire annuel. Cette taxe provinciale n’augmentera pas en 2024 et restera la plus basse parmi les provinces wallonnes.

Financement de la zone de secours

En 2024, le Brabant wallon financera la zone de secours à hauteur de 13.140.920,82 euros, contre 10.874.369,37 euros l’an dernier. La contribution du Brabant wallon au financement de la zone de secours passe ainsi à 51%, soit une économie pour les communes de 31,82 euros par habitant. De plus, le Brabant wallon continuera à assurer un soutien logistique de la zone de secours par la formation des services d’urgence, la fourniture de matériel, la mise à disposition de bâtiments et une aide administrative, le tout étant évalué à 1.200.000 euros.

DĂ©penses de personnel

L’indexation des salaires fait inévitablement augmenter la masse salariale chaque année ; c’est particulièrement vrai en période de crise, avec l’augmentation des prix de l’énergie et quand la masse salariale représente quasi deux tiers du budget ordinaire. Cependant, l’augmentation des dépenses de personnel en 2024 sera marginale, suite à la décision du Collège de ne pas licencier et de ne pas remplacer les membres du personnel qui sont partis en 2023 (par démission, fin de contrat ou mise à la pension). Le non-remplacement de ces agents traduit à nouveau les efforts consentis au sein des directions d’administration pour se réorganiser, un processus qui a déjà porté ses fruits les trois années précédentes.

Les grands axes pour 2024

En 2024, le Brabant wallon renforcera considérablement sa politique de supracommunalité. Pas moins de 9,7 millions d’euros seront investis dans la mobilité (pistes cyclables et cyclostrades : 6,5 M d’euros), la lutte contre les inondations (500.000 euros), l’accueil de la petite enfance (1 M d’euros), les infrastructures sportives (500.000 euros), le commerce local (400.000 euros), le maillage écologique (300.000 euros)…

L’enseignement provincial reste une priorité pour assurer la formation et l’épanouissement de 7.000 élèves (5.000 en secondaire et 2.000 en promotion sociale) répartis dans huit écoles (14 implantations) couvrant l’ensemble du territoire. Les bourses d’études sont maintenues, de nouvelles filières sont envisagées pour rester au plus proche des réalités de notre société et du marché de l’emploi. Enfin, des projets durables, telles que les cantines durables, sont lancés.

Plusieurs actions qui améliorent le « Vivre ensemble » sont également prévues. Les Opérations Place aux artistes et Place aux jeunes sont reconduites (350.000 euros). Le Brabant wallon soutient les communes qui souhaitent améliorer l’accessibilité de leurs bâtiments aux personnes à mobilité réduite (300.000 euros). L’appel à projets destiné à lutter contre l’isolement des aînés est reconduit (125.000 euros). Enfin, le Brabant wallon participera au Télévie, grâce à ses écoles provinciales qui organiseront un restaurant éphémère au profit de cette oeuvre.

Le Brabant wallon poursuivra en 2024 sa politique de développement territorial. Avec notamment la poursuite de la stratégie BW2030, le soutien et l’accompagnement au développement économique, au travers de subventions et de partenariats (contrats de gestion) qu’il conclut avec des opérateurs économiques institutionnels dont les actions sont ancrées dans le territoire brabançon wallon. Le BW soutient particulièrement les deux Centres d’entreprises et d’Innovation présents sur son territoire : Cap Innove et le CEI Louvain, ainsi que le Forum Mind & Market, événement fédérateur en soutien à l’innovation. Ce soutien financier s’accompagne de différents projets initiés par le Brabant wallon tels que la Task Force Economie et l’appel à projet « Stimulation du commerce local et des circuits courts et digitalisation des points de ventes ».

Le Plan Pluriannuel d’Investissements (PPI) et la supracommunalité constituent la plus grande part des dépenses du budget extraordinaire ; Pour le PPI, il s’agit principalement de financer des travaux. 24.610.000 euros sont prévus pour le nouveau bâtiment de l’IPET à Nivelles, auxquels s’ajoutent 1.735.000 pour le nouveau bâtiment administratif de l’IMP de Nivelles. 10 millions d’euros sont consacrés à la supracommunalité et 2.310.000 euros à des travaux de construction et de maintenance des bassins d’orage.  Enfin, l’achat d’équipements : matériel informatique, mobilier… pour plus d’1,5 million d’euros, des travaux de mise en conformité des bâtiments provinciaux (1.296.500 euros), la maintenance urgente (2.489.500 euros) et divers subsides complètent ce lot de dépenses extraordinaires.

Comme on le voit, face à un contexte financier difficile, le Brabant wallon poursuit sa politique de développement de son territoire dans tous les domaines qui relèvent de ses compétences et qui touchent directement ses 27 communes et leurs citoyens.

« Nous avons fait face et surmonté des difficultés sans précédent sur cette législature. Depuis 2020, du jour au lendemain, la Province a dû consacrer plus de 42 millions d’Euros à la Zone de secours en lieu et place des communes. Nous avons adopté une attitude pro-active et courageuse pour absorber ces dépenses sans augmenter l’impôt pour les citoyens, et sans licenciement économique du personnel provincial. L’équilibre trouvé aujourd’hui est une prouesse, et chaque service provincial y aura contribué, tout en préservant voire en renforçant nos missions essentielles de service public. Aujourd’hui nous retrouvons une stabilité et restons en capacité d’investir pour répondre aux besoins du territoire, de nos communes et de nos citoyens. » Tanguy Stuckens, Président du Collège provincial.

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