Mesdames et Messieurs,
En vos titres et qualités,
Monsieur l’Ambassadeur de France,
Cher Raphaël Lapeyre de Cabanes,
Dear Mr Lance Morris,
Major of the 1st Battalion Duke of Lancaster’s Regiment,
Merci de nous faire honneur de votre présence aujourd’hui,
Thank you for honoring us with your presence today.
Bienvenue,
Welcome,

En tant que Député en charge du Dernier Quartier Général de Napoléon, c’est un honneur pour moi de prendre la parole aujourd’hui pour cette cérémonie de commémoration du 210ème anniversaire de la Bataille de Waterloo. Nous sommes réunis aujourd’hui, comme chaque année, sur ce site chargé d’émotion et d’histoire, pour rendre hommage à celles et ceux qui ont combattu ici, le 18 juin 1815, il y a exactement 210 ans. Leur courage, leur détermination, et pour beaucoup, leur ultime sacrifice, continuent de résonner dans nos mémoires.
Votre présence à tous, et en particulier celle de l’ambassadeur de France, Monsieur Lapeyre de Cabanes, et du Major Morris, nous rappelle que si la bataille de Waterloo fut un affrontement, elle est aussi, avec le recul de l’Histoire, devenue un point de rencontre entre les peuples : une page tragique, certes, mais fondatrice, sur laquelle s’est peu à peu bâtie notre volonté commune de paix.

Car ici, à Waterloo, Français, Britanniques, Prussiens, Néerlandais, et tant d’autres encore, se sont opposés dans l’un des événements les plus décisifs du XIXe siècle. Waterloo n’est pas juste une bataille : c’est un tournant dans l’histoire de l’Europe, une date qui a marqué la fin d’une ère et le commencement d’une autre.
C’est sur les ruines de ces conflits, sur les champs de batailles devenus des lieux de mémoire, que s’est peu à peu construite l’Europe du dialogue, de la coopération et de la paix. Mais rien de tout cela n’est acquis.
La guerre qui fait rage à notre porte depuis maintenant trois ans nous rappel à quel point l’équilibre est fragile, et à quel point il est nécessaire de défendre la paix chaque jour.  
Les tensions internationales, les conflits gelés qui se réactivent et les nouvelles fractures géopolitiques nous rappellent chaque jour que l’ordre mondial est en perpétuelle évolution et que la paix, si précieuse, doit être sans cesse défendue, protégée, et plus que tout : nourrie.
C’est pourquoi nous avons un devoir de mémoire. Se souvenir, ce n’est pas se figer dans le passé, c’est en tirer les leçons. C’est comprendre que chaque génération a la responsabilité de préserver l’héritage de celles qui l’ont précédée et de préparer un avenir plus stable pour celles qui suivront.

Ces commémorations nous permettent de saluer le courage de ceux qui se sont battus, souvent jeunes, souvent loin de chez eux, avec pour seul horizon l’idée de servir leur nation. Ils nous rappellent que derrière chaque uniforme, chaque drapeau, il y a des vies humaines, des familles, des destins souvent brisés. Assurons-nous que ces souvenirs vivent, pas comme un regard sur le passé mais comme une boussole tournée vers un futur commun. 
Je tiens, par ailleurs, à adresser mes sincères félicitations à Madame Alexandra Vanderbecq, nouvelle présidente de l’intercommunale Bataille 1815. Votre engagement est essentiel pour continuer à faire rayonner ce site, et pour transmettre cette mémoire aux générations futures. Je rends également hommage à Véronique Denis Simon, présidente sortante.
Enfin, je salue le travail de la société Kléber Rossillon, qui œuvre pour préserver ce lieu avec rigueur et passion, afin qu’il continue d’accueillir, d’éduquer et d’inspirer.
En ce lieu emblématique, que la mémoire ne s’efface pas, mais qu’elle guide nos pas vers un avenir où la paix ne sera plus l’exception, mais la règle.

Je vous remercie.
Thank you.